Record/Play
Réalisation / Directing : Jesse Atlas
Année / Year : 2012
Origine / Country : États-Unis
Durée / Runtime : 10'00
Version : VOSTF
Restriction / Rated : Tout public
Nous remercions chaleureusement Jesse Atlas d'avoir permis la diffusion de ce film.
Le fantastique a souvent été utilisé pour illustrer un amour éternel, plus fort que la mort. C’est à nouveau le cas ici, avec l’histoire de cet homme qui, depuis la mort de sa femme, écoute en boucle les cassettes sur lesquelles celle-ci avait l'habitude de s'enregistrer. Jesse Atlas (qui prépare son premier long, Soul assassin, avec Bruce Willis) s’empare de ce thème indémodable d’une façon à la fois moderne et paradoxalement… assez rétro. C’est en effet via une cassette analogique que se matérialise le lien entre les deux amants, qu’il prend chair (et de chair, il est aussi question ici, certains passages étant très “Cronenbergiens” !). Où l’on mesure tout le charme et le romantisme de nos vieilles cassettes… Parfaitement interprété par Mustafa Shakir (vu notamment dans The night of et prochainement dans la série Cowboy bepop), servi par un montage qui confère une grande clarté au récit, Record/Play fait mouche aussi bien dans le fantastique que dans le romantique, et ne manquera pas d’émouvoir même les plus endurcis, même les plus fervents amateurs de numérique.
We wish to thank Jesse Atlas for allowing the screening of this film.
The fantastic has often been used to illustrate that eternal love is stronger than death. It’s still true in Record/Play, the story of a man who has been listening to tapes his late wife recorded on repeat. Jesse Atlas (whose forthcoming full feature Soul Assassin stars Bruce Willis) revisits this timeless theme in a way that’s both modern and paradoxically retro. In fact, the connection between the two lovers is materialized through an analogy tape and the film becomes flesh in passages reminiscent of Cronenberg. How charming and romantic are our old tapes! Mustafa Shakir (also starring in The Night of and in the forthcoming series Cowboy Bepop) plays the part with brio and the editing serves the clarity of the storytelling. Record/Play strikes a chord, both in the genres of the fantastic and the romantic, and it won’t fail to move even the toughest among us. Even the most vehement proponents of digital technology...